Après avoir chassé le Jugula avec Many et Koshin, après avoir chassé kizoars, kipesta et gnoof avec une armée d'angelots, après avoir chassé le najab avec Emilhy, puis avec Doudou, Tiger et Mahe, après avoir duoté les Najabs avec Douni, une traitresse kami me contacta (HRP:qui est pas ailleurs une bonne amie). Elle me parla de son emploi du temps, de son conpagnon, et me signala qu'une course de mek se déroulerait le lendemain en terres tryker.
En esprit malicieux, elle insinua en mon for intérieur la tentation de participer à la course.
Le problème se manifesta immédiatement à mon esprit. Mon mek de monte se trouvait à Yrk. Le départ de la course se donnerait à Fairhaven.
Fatigué de la rude journée que je venais de passer, je me tâtai.
Pas bien longtemps, car sur un coup de tête, je décidai de préparer balluchons, armes et armures. Je pris soin d'acheter de quoi rassasier ma monture. Et je parti, à dos de mek, à destination de la Masure. D'où je comptai rejoindre la loria.
Sous la brume humide et fraiche du soleil couchant, je parcourai la forêt à la recherche de l'entrée du labyrinthe.
Comme je galopais à tout va, je me fis interpeller par un foreur, outré qu'une horde de cutlers et de gingos collés à mes trousses viennent le déranger dans son dur labeur. Heureusement, il possédait un savoir ancestral, celui de l'invulnérabilité, et de course rapide. Il échapa à une mort certaine, ce dont je fus soulagé.
Je trouvai enfin sans trop de difficultés l'entrée tant espérée.
Comptant sur mon instinct pour me rappeler le juste chemin, celui qu'avait emprumté Appolon lors d'une expédition précédente, je décidai d'y entrer.
Après mains détours, retours en arrières et sueur froide lorsqu'une horde d'animaux aux dents acérées m'aient rayé jusqu'à la chair mon armure autrefois flamboyante, j'arrivai à hauteur de l'Atelier de la Mare Verte.
La mémoire me manqua, et je ne sus plus quel chemin emprunter pour poursuivre mon périple. La seule issue praticable conduisait à une colline infestée de cutlers et gingos. Impossible d'aller en reconaissance. Je décidai alors d'adopter la méthode bourrin. Je fonçai dans le tas en espérant que l'instinct me guiderait. Cependant, le destin fait parfois mal les choses, et je me retrouvai coincé dans des culs de sacs peu fréquentables. Ayant été attaqué de toutes parts, mon sang se vidait rapidement. La force allait me manquer. Il fallait que je sorte de ce mauvais pas. Je m'aplatis alors contre mon mek, et parti au grand galop à rebrousse chemin, espérant distancier les fauves. Revenu à l'Atelier, à ma grande stupeur le temps se figea (laaaag!!!) Lorsqu'il reprit son cours normal, je gisai à terre. (200k de dp)
Par chance, et probablement rassasié de mon sang, les fauves épargnai mekounet.
Comme un Sylock ne se laisse pas intimider aussi facilement, je ressucitai au vortex de la Masure. De cette manière, je pourrais rejoindre mekounet par l'autre côté, et retrouver le chemin oublié.
Néanmoins, il semblai que mon habituel optimisme ait faussé mon sens de la réalité. A vingt mètres du vortex, je me fis déjà attaquer par un campement de bandits. Décidément, la tâche s'annonçait ardue.
A la suite de plusieurs essais et morts inopinées (d'où les 1M200 de dp, soit 5 essais après la mort initiale) où j'avais malgré tout réussi à approcher mekounet à moins de cent mètre, je décidai d'abandonner.
Je me téléporta à Fairhaven pour retrouver l'initiatrice de cette aventure foireuse. Avec deux compagnons aguerris, elle me proposa son aide.
Avec une équipe si complète, l'expédition de sauvetage fut une réussitte. Nous ne pûment cependant nous empêcher de lâcher quelques vannes contre le bloc ennemis. Discussions aporiques mais jouissives.
Et je me couchai à même le sable Avendalien, pour y rejoindre un sommeil bien mérité.
C'est ainsi que se passât ma journée.
Mais quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque, dans un rêve, je me souvins qu'à la même heure que la course, avait lieu l'attaque de l'op de l'ile enchantée...
Sylock