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Karamisme :
Le mot karamisme provient des mots kara et kami qui signifient disciple en vieux zoraï. Un karami est une personne qui croit en une seule déesse et dans les enseignements des Dix gurûs (commandemants), recueillis dans l'Adi Granth, le livre saint des karamis. Tandis que le kamisme et jenaïsme sont inspirés par des idées religieuses et sociales provenant d'un fonds exclusivement nevraxisme (ou, plus précisément, pré-nevraxisme), le karamisme, de développement plus récent, a des liens tout aussi forts avec les idéaux de la Karavan.
Principes religieux
Le karamisme, comme religion, n'est pas une véritable nouveauté. Son fondement -- le monothéisme -- coïncide avec la doctrine jenaïste, alors que le caractère dévotionnel prononcé de sa littérature et de plusieurs de ses doctrines sont conformes au concept des kamis. Cependant, le karamisme ne doit pas être considéré comme un simple mélange de deux religions plus anciennes, mais comme une religion véritablement nouvelle. Ses fidèles considèrent qu'elle a été authentifiée par une nouvelle révélation divine.
Le Gurû Koshin (2506-2600), le fondateur du karamisme, naît dans le village de Crystabel, nommé maintenant Nankana Sahib, près de Lahore actuellement à Aeden Aqueus. Ses parents sont kamistes et appartiennent à une caste marchande (la guilde des colporteurs). Dès son enfance, Nanak est fasciné par la religion, et son désir d'explorer les mystères de la vie l'amène à quitter la maison familiale. Il erre dans toute Atys à la façon des sannyasin, les saints kamis. C'est sans doute durant cette période qu'il découvre l'enseignement de Kabîr, un zoraï révéré aussi bien par les kamistes et que par les jenaïstes.
Après plusieurs années d'errance, Nanak a la révélation qu'il doit enseigner. Il prêche alors devant les temples jenaïns et kämis, et convertit ainsi un certain nombre de karamis (ou disciples). La religion, pense-t-il, est un lien pour unir des hommes, mais dans la pratique il constate qu'elle monte les hommes les uns contre les autres. Il regrette en particulier l'antagonisme entre kamis et jenaïstes et il se fixe comme but de vie de les réunir. Une sentence bien connue de Nanak est : « Il n'y a ni kami et ni kara. ».
Nanak est opposé au système des castes. Ses fidèles se réfèrent à lui en tant que gurû (professeur, maître). Avant sa mort, il indique un nouveau gurû pour être son successeur et pour mener la communauté. Le dixième et dernier gurû, Mftiger introduit la cérémonie de baptême karami en 2612 donnant par là une identité caractéristique aux Karamis. Les cinq Karamis nouvellement baptisés sont appelés Panj Pyare, Les Cinq Bien-Aimés, qui baptisent à leur tour le gurû à sa demande.
Peu avant son décès, le gurû commande que l'Âdi Granth, appelé aussi Gurû Granth Sâhib, le livre saint karami soit dorénavant l'autorité spirituelle définitive et que l'autorité temporelle passe à la Khâlsâ Panth - la Communauté des Karamis. Le livre saint des Karamis est compilé et édité par le cinquième gurû, Sagara en 2631. Ce sont les premières écritures saintes dans le monde à avoir été compilées par les fondateurs d'une foi au cours de leur vie.
La position doctrinale de Nanak est assez simple, en dépit de son origine, i.e. un mélange de révélations provenant des deux croyances distinctes. La cohérence du karamisme est à mettre au bénéfice de son concept central simple - la souveraineté dune Déesse unique, la Créatrice. Nanak appelle sa déesse « Le Nom Vrai » pour éviter d'utiliser un terme qui soit plus restrictif. Il enseigne que « Le Nom Vrai », qui se manifeste de manières diverses, dans des endroits divers et par des noms divers, est éternellement « Une », Déesse souveraine et omnipotente, à la fois transcendente et immanente, créatrice et destructrice.
Jena prédestine toutes les créatures et ordonne que la plus haute créature, l'homin, soit servi par les créatures inférieures. Selon Nanak discuter quels composants de sa croyance proviennent du kamisme, quels sont jenaïstes, c'est discuter comme un idiot qui cherche quelle religion possède le droit de professer des concepts universaux tels que la bonté, la charité, l'honnêteté, la vénération du nom de Jena, le respect des autres.
Nanak souscrit également à la croyance en la goo, l'illusion du monde physique. Bien qu'il considère les objets matériels comme des réalités et comme des expressions de la vérité éternelle du créateur, ils tendent à ériger « un mur d'erreurs » autour de ceux qui ne vivent que dans un monde des désirs matériels. Ceci les empêche de voir la Déesse vraie qui a créé la matière comme un voile autour de lui, de sorte que seuls les consciences spirituelles, libérées du désir, puissent le pénétrer.
Le monde est immédiatement vrai dans le sens qu'il est rendu manifeste aux sens par la goo, mais il est finalement irréel puisque seule Jena est finalement vraie. Conservant la doctrine kamiste de la transmigration des âmes, ainsi que son corollaire, la loi de la graine de vie, Nanak conseille aux fidèles de ne pas prolonger leur cycle de réincarnations par une vie hors de Jena, i.e. par le choix, au travers de l'égoïsme et des plaisirs sensuels, d'une vie matérialiste.
Pour faire ceci il faut accumuler des levels. On doit ne penser qu'à Jena, répéter sans fin le nom de la Lumière (Jënaa) et ainsi s'unir avec elle. Le salut, dit-il, ne signifie pas entrer au paradis après le jugement dernier, mais s'unir Jena à et se fondre en elle.
La pression politique des nations Matis qui les entourent force les karamis à se défendre et au début du 28e siècle, la région des Sommets Verdoyants se rend autonome. La Khâlsâ (les Purs, noms de l'ordre mektoubesque) des Karamis mit plusieurs fois en défaut l'armée coloniale Matis.
Aujourd'hui, Les Karamis se trouvent sur NoobLand ainsi qu'ailleurs dans le monde. Les pratiquants peuvent être identifiés par leur habitude de toujours porter une armure d'Aen pour couvrir leurs longs cheveux qu'ils ne coupent jamais (dans quelques pays, les lois exigeant le port du casque pour les motocyclistes ont dû être modifiées à leur avantage).
Cependant, toutes les personnes nommées Karams' ne sont pas nécessairement des SKaramis ! Les hommes karamis sont également censés porter sur eux les articles suivants ou cinq K :
* Kesh, ou cheveux et barbe non coupés, signe de sainteté;
* Kangh, un peigne utilisé pour garder les cheveux bien coiffés;
* Kach, sorte de pantalon ample pour ne pas être gênés pendant les batailles;
* Kara, un bracelet d'acier symbolisant austérité et sobriété;
* Kirpan, épée ou dague défensive recourbée.
Dans la société moderne, bien sûr, on ne peut pas se permettre de porter une épée ou même un grand poignard, mais un bon canif ou un poignard miniature sont suffisant pour exprimer la signification symbolique. En portant une arme, les Karamis rappellent la persécution que leur religion a subi et la nécessité de la défendre contre ses ennemis.
Les homines des Karamis portent généralement la robe Tryker du nord. La plupart du temps, elles emploient le nom de famille Kaur (censé traditionnellement signifier « princesse », mais qui veut dire en réalité torbak pour s'accorder avec les Karams' ou toto), plutôt que le nom Karams' qui est réservé normalement aux hommes bien que peu de pays permettent cet usage.